Edito 2018 – site www.ciobanu.ch

Le présent site a été créé en avril 2007. Il s’enrichit en cette année 2018 de nouvelles rubriques inspirées des récents événements concernant la personnalité et l’œuvre de Mircea Ciobanu.

Il est de mon devoir de mentionner que ces dix dernières années de présence sur la toile, ni la promotion, ni la revalorisation de la cote des œuvres de Ciobanu n’ont bénéficié de résultats révélateurs. De surcroit, la cote de Ciobanu s’est complètement effondrée étant donné que les vendeurs de « vrais » ou de « faux » tableaux ont sciemment évité de collaborer avec moi, en tant qu’héritière des Droits d’auteur et des droits voisins. Ce statut m’a été reconnu par l’Acte de notoriété délivré à Genève par une étude de notaires.

La vente des tableaux de Ciobanu, sans la garantie de leur authenticité, a bénéficié à un petit marché parallèle illicite, trompeur pour les acquéreurs et très défavorable à la reconnaissance de la valeur réelle de l’artiste.

Le Parlement roumain a adopté le 14 mars 1996 la loi 8 sur le Droit d’auteur et les droits voisins et plus précisément l’article 11 concerne les droits des héritiers. Pourtant les maisons roumaines de vente aux enchères ont délibérément ignoré l’importance de cette loi, notamment en ce qui concerne les œuvres de Ciobanu. Cette triste réalité empêche les héritiers d’entamer la réalisation du Catalogue raisonné de l’artiste.

Toujours en rapport avec le contenu du présent site www.ciobanu.ch , il est souvent arrivé que des informations soient grossièrement traduites en roumain et utilisées par la suite afin de « mieux emballer les ventes », sans pour autant mentionner la source et en ignorant la rubrique « Mentions légales ».

En cette année 2018 on commémore vingt sept ans depuis le décès de l’artiste Mircea Ciobanu et autant d’années depuis que son héritage artistique demeure caché, englouti, loin des regards du public. Ce patrimoine serait-il en déshérence ?